Histoire
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Devinez ce qui se cache derrière cette impressionnante toiture d'ardoises : une charpente de chêne de plus de 500 ans !
En 1517, le roi François Ier autorise Gilles Berthelot, à prélever des arbres dans la forêt de Chinon, pour la construction de la charpente de son château. Cet ancien domaine royal se situait à quelques kilomètres d’Azay-le-Rideau.
Des chênes sont ainsi abattus sur autorisation exceptionnelle du roi pendant l’hiver 1517-1518.
Quatre ans plus tard, l'ouvrage et terminé. Il est parvenu jusqu'à nous dans un état de conservation exceptionnel !
Léonard de Serres - Centre des monuments nationaux
La construction de la charpente du château d’Azay-le-Rideau suit une technique caractéristique de la Renaissance, celle des combles dit "à surcroît".
Connaissez-vous sa particularité ? Reposant sur des pannes , les chevrons sont destinés à supporter des liteaux, ou des voliges, sur lesquels sont posées les tuiles ou les ardoises. Les murs qui soutiennent la charpente s’élèvent bien au-dessus du plancher, permettant ainsi le percement de lucarnes.
Le saviez-vous ?
La découpe et l'assemblage des pièces de bois qui constituent la charpente sont absolument remarquables : le savoir-faire exceptionnel des charpentiers du XVIe siècle est pour beaucoup dans la conservation de cet ouvrage à travers les siècles.
Perpétué jusqu'à nos jours, l'art du tracé de charpente est inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l'humanité par l'UNESCO depuis 2009.
Léonard de Serres - Centre des monuments nationaux
Entre janvier 2015 et juin 2017, le château d'Azay-le-Rideau connaît un chantier d'envergure, visant à rénover : les charpentes, l'ensemble des couvertures, les parties hautes des maçonneries, la sculpture et les menuiseries.
L'intégralité de la couverture a été retirée et remplacée par 75 tonnes d'ardoises neuves provenant d'Espagne !
Découvrez en vidéo les coulisses de ce chantier d'exception :
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